Carnassier mystérieux, craint de l’homme en tout temps
Ton pelage soyeux aux reflets de l’argent
Attire mon regard. De tes yeux de lumière
Tu m’as ensorcelée, je me sens prisonnière.
Fascinant canidé à la robe bleuté,
J’ai été envoûtée quand je t’ai observé.
Sous la voûte feuillue, aux bord des Pyrénées,
Je me suis sentie nue devant tant de beauté.
J’ai versé sur ton sort mes ruisseaux de tristesse
Irisant le décor de toute ma détresse.
Encore une folie du redresseur de tort !
Arrachant de son lit un autre des trésors
Que renferme Gaïa notre mère éplorée,
Les seigneurs du trépas décident de tuer.
